
Dominique Baudis rencontre Jean-Louis Tourenne
RENNES, 13 jan 2012 (AFP) - "Sans doute, faudrait-il que l'Etat s'implique davantage" sur ce sujet, a estimé Dominique Baudis lors d'un point-presse à Rennes, après une rencontre
avec le président socialiste du conseil général d'Ille-et-Vilaine, Jean-Louis Tourenne, qui avait alerté en octobre sur la saturation des services d'accueil de son département.
La mission que les départements assurent vis-à-vis des MIE "résulte d'engagements pris par la France en ratifiant la Convention internationale des droits de l'enfant", a expliqué Dominique Baudis. Suite aux lois de décentralisation, "l'aide à l'enfance relève des départements" et certains portent désormais "à bout de bras des politiques prises au niveau national", a-t-il affirmé.
Il a noté que "la charge pèse de manière excessive sur une dizaine de départements en France", en pointant une situation "inéquitable".
"Plus un département assure pleinement ses responsabilités dans ce domaine, plus il est sollicité. Ces départements finissent par se trouver dans des situations proches de la rupture", a-t-il regretté.
Le conseil général d'Ille-et-Vilaine a interpellé en octobre le gouvernement pour quil instaure une solution transitoire consistant en une répartition des jeunes entre départements. Le ministre de la Justice Michel Mercier "sest engagé à apporter rapidement des réponses opérationnelles", a-t-on appris auprès du conseil général.
Avec 352 MIE accueillis, l'Ille-et-Vilaine est au 3e rang national après la Seine-Saint-Denis et Paris.
La Seine-Saint-Denis a obtenu de l'Etat une répartition nationale desmineurs étrangers arrivant sur son territoire. Le maire de Paris Bertrand Delanoë a demandé en novembre l'application de ce dispositif à Paris.
avec le président socialiste du conseil général d'Ille-et-Vilaine, Jean-Louis Tourenne, qui avait alerté en octobre sur la saturation des services d'accueil de son département.
La mission que les départements assurent vis-à-vis des MIE "résulte d'engagements pris par la France en ratifiant la Convention internationale des droits de l'enfant", a expliqué Dominique Baudis. Suite aux lois de décentralisation, "l'aide à l'enfance relève des départements" et certains portent désormais "à bout de bras des politiques prises au niveau national", a-t-il affirmé.
Il a noté que "la charge pèse de manière excessive sur une dizaine de départements en France", en pointant une situation "inéquitable".
"Plus un département assure pleinement ses responsabilités dans ce domaine, plus il est sollicité. Ces départements finissent par se trouver dans des situations proches de la rupture", a-t-il regretté.
Le conseil général d'Ille-et-Vilaine a interpellé en octobre le gouvernement pour quil instaure une solution transitoire consistant en une répartition des jeunes entre départements. Le ministre de la Justice Michel Mercier "sest engagé à apporter rapidement des réponses opérationnelles", a-t-on appris auprès du conseil général.
Avec 352 MIE accueillis, l'Ille-et-Vilaine est au 3e rang national après la Seine-Saint-Denis et Paris.
La Seine-Saint-Denis a obtenu de l'Etat une répartition nationale desmineurs étrangers arrivant sur son territoire. Le maire de Paris Bertrand Delanoë a demandé en novembre l'application de ce dispositif à Paris.