Je suis en colère contre tous les média confondus qui ont relayé le fait qui vient de se dérouler à Redon.Une jeune femme dont je tais le nom par respect pour ce qu'elle endure a mis fin aux jours de son enfant de quatorze mois. Elle l'a ensuite langé et est allé déposé son corps dans un étang prôche.Que cela intéresse les services de la gendarmerie, les services de la justice, cela se comprend. Mais en quoi cette affaire nous regarde ? De quel droit les journalistes se permettent de l'interroger ? de fouiller dans sa vie ?
En quoi cela fait avancer l'enquête ? Il n'était en aucun cas question de la faire avancer cette justice puisque dès les premiers instants de l'enquête le procureur s'est refusé a engager le plan alerte, ayant des doutes et attendant des résultats d'investigations menées plus avant par les enquêteurs.
La coincidence de la diffusion télévisuelle de la fiction tirée de l'affaire Villemin ferait elle naître des velléités chez les apprentis reporters ?
Je pense à cette jeune femme qui s'est retrouvée enceinte à l'âge de dix-sept ans, à l'âge où d'autres sont encore aux études, jouent à leurs jeux d'adolescent, passent leur crise conflictuelle avec leurs parents, l'âge de la séduction, des sorties et des idéaux. L'âge d'aller manifester au milieu de tant d'autres, dans la rue pour réclamer un avenir meilleur, des lendemains qui chantent.
Elle, elle était bien seule, ce soir là, loin de son compagnon , le père, qui lui, avait préféré prendre la poudre d'escampette, loin en Suisse, face à l'éducation d'un enfant.
Elle, cette jeune mère, a commis cet acte car elle n'avait pas d'avenir devant elle, qu'elle n'en concevait pas pour son enfant.
Le lendemain du drame, elle venue en gendarmerie pour signaler la disparition et en quelque sorte se livrer et se délivrer d'un poids devenu trop lourd. En gendarmerie, elle n'est pas venue la veille pour dire regardez-moi, je n'en peux plus. Parce que cela ne se fait pas.
En quoi cela fait avancer l'enquête ? Il n'était en aucun cas question de la faire avancer cette justice puisque dès les premiers instants de l'enquête le procureur s'est refusé a engager le plan alerte, ayant des doutes et attendant des résultats d'investigations menées plus avant par les enquêteurs.
La coincidence de la diffusion télévisuelle de la fiction tirée de l'affaire Villemin ferait elle naître des velléités chez les apprentis reporters ?
Je pense à cette jeune femme qui s'est retrouvée enceinte à l'âge de dix-sept ans, à l'âge où d'autres sont encore aux études, jouent à leurs jeux d'adolescent, passent leur crise conflictuelle avec leurs parents, l'âge de la séduction, des sorties et des idéaux. L'âge d'aller manifester au milieu de tant d'autres, dans la rue pour réclamer un avenir meilleur, des lendemains qui chantent.
Elle, elle était bien seule, ce soir là, loin de son compagnon , le père, qui lui, avait préféré prendre la poudre d'escampette, loin en Suisse, face à l'éducation d'un enfant.
Elle, cette jeune mère, a commis cet acte car elle n'avait pas d'avenir devant elle, qu'elle n'en concevait pas pour son enfant.
Le lendemain du drame, elle venue en gendarmerie pour signaler la disparition et en quelque sorte se livrer et se délivrer d'un poids devenu trop lourd. En gendarmerie, elle n'est pas venue la veille pour dire regardez-moi, je n'en peux plus. Parce que cela ne se fait pas.