Loire-Atlantique
La lutte contre la prostitution en Loire-Atlantique, une approche globale
Nantes, rue Paul Bellamy, rond-point de Rennes, place Victor Mangin ou encore quai de la Fosse. Chaque soir, c’est le même rituel. De jeunes femmes, pour la plupart Nigérianes arpentent le trottoir dans l’attente du client. Ceci est la prostitution visible. Le marché du sexe s’est déplacé sur la toile. Dans les bars à hotesses, les salons de massage, ou les sex-tour. La prostitution cachée ou pratiquée occasionnellement. Notamment par des étudiantes, des femmes demandeuses d’emploi, ou en situation de précarité. On ne compte pas moins de 30 000 personnes prostituées en France. 85 % sont des femmes ; 80 à 90 % d’entre elles sont d’origine étrangère(*). Et 95 % des clients sont des hommes. Si le phénomène prostitutionnel est peu visible sur l’ensemble du département, il l’est particulièrement à Nantes. Certaines rues de la ville connaissent une activité nocturne intense et problématique. Tant pour les riverains, que pour…